1 Finition, 5 Dimensions
Collection I Naturali
La cérémonie chinoise du thé – Gong fu cha – exprime l’histoire et la philosophie du pays comme aucune autre.
Il est apparu pour la première fois sous la dynastie Tang, il y a plus de 1 000 ans, lorsque le thé était utilisé par les moines dans les temples bouddhistes à des fins curatives. Aujourd’hui, c’est une tradition très répandue, un rituel social et spirituel qui va au-delà de la simple préparation de la boisson et prend la forme d’une véritable activité culturelle.
C’est ce qu’indiquent les mots mêmes par lesquels les Chinois identifient habituellement cet art : l’expression « Gong fu cha » peut être traduite par « thé préparé avec soin et attention ». En effet, « Cha » a le sens ambivalent de « thé » et d’« harmonie entre l’homme et la nature », et « Gong fu » renvoie aux champs sémantiques du temps, du soin, de l’engagement. Il ne s’agit pas seulement de préparer le thé, mais de le préparer de la meilleure façon possible. La cérémonie prend donc la forme d’un rituel évocateur et raffiné, constitué de normes codifiées transmises depuis des générations, du choix des matériaux à celui des objets, de la préparation de la boisson au service et à la dégustation.
Un rituel esthétique et introspectif qui exige, selon les textes zen, le respect des autres et des choses, la grâce et l’harmonie, la sobriété et la franchise, la tranquillité et la solitude.
Avec ses collections, Laminam pénètre dans un salon de thé au cœur de Shanghai, le Da Yin Hang, participant ainsi à la scénographie d’un rituel millénaire qui, au fil des siècles, est devenu de plus en plus un moyen de communication et de méditation.
Lorsqu’il s’agit de salons de thé, l’imaginaire commun évoque de grandes armoires, de grandes vitrines, de longues tables en bois massif et des motifs chinois traditionnels en évidence sur les murs, tables et sols.
Da Yin Hang redéfinit cet espace en abandonnant les éléments les plus commerciaux au profit d’un style sobre et essentiel, reflétant une âme qui a autre chose à dire.
En effet, le nom « Da Yin Hang » dérive du poème chinois « Da Yin Bu Wang Shi », un hymne au détachement sain des choses matérielles de la réalité, une invitation à une existence « discrète » qui maintient le monde à une distance sûre, tout en participant à certaines questions sociales. Ainsi, ce salon de thé de Shanghai bâti sur deux étages reflète dans son design modéré le cœur d’une attitude expérientielle.
Conçu sur deux niveaux – le rez-de-chaussée pour la dégustation de thé et la présentation des produits, et le premier étage pour un usage privé –, l’espace est principalement défini par une imposante table de cinq mètres de long qui franchit littéralement les limites de l’espace intérieur.
Contrairement à l’usage commun du bois, le dessus de la table est entièrement recouvert de la surface Laminam I Naturali dans la nuance pittoresque Pietra di Savoia Antracite.
Ambassadrice d’une expérience tactile et visuelle rappelant la pierre travaillée à la main, Pietra di Savoia Antracite permet une réalisation plus moderne et plus fraîche des tables à thé traditionnelles, tout en étant idéale en tant que dessus table en raison de ses caractéristiques de résistance – à la chaleur, aux rayures, à la formation de moisissures – et de facilité de nettoyage.
Dans le sillage de la dichotomie âme-monde que nous avons évoquée, la table en Laminam – qui intègre une fontaine dont le jet se termine dans le bassin de l’entrée – s’étend vers l’extérieur, dépassant la vitrine, presque comme si cette dernière n’existait pas. Une véritable invitation à entrer, un dialogue entre intérieur et extérieur dont Da Yin Hang est le porte-parole. En effet, à la table qui semble s’étendre dans la rue répond un véritable parterre de verdure qui caractérise un coin de l’intérieur : le « je » et l’« autre » se parlent, l’un contaminant l’autre.
Pour une image coordonnée, Pietra di Savoia Antracite orne également les sols intérieurs du salon, créant une continuité chromatique et visuelle interrompue seulement par des détails en verre couleur vert d’eau, choisis comme points d’éclairage.
La nuance de vert qui caractérise le cadre de la table, les étagères présentoirs et l’escalier a été choisie pour son grand pouvoir évocateur. Outre le fait qu’elle rappelle le célèbre tableau Qian Li Jiang Shan Tu (également connu sous le nom de « Mille lis de rivières et de montagnes ») peint par le jeune Wang Meng Xi à l’âge de 18 ans seulement et devenu immédiatement un chef-d’œuvre pictural de la culture traditionnelle chinoise, cette couleur rappelle les nuances de l’eau du lac BingDao, une des attractions les plus populaires de la ville où le thé est né.
Les surfaces naturelles Laminam ornent également les murs du salon de thé.
Pour leur donner une identité, la collection Calce dans la teinte Nero, une des teintes les plus prononcées de la gamme, s’inspirant de la simplicité d’un mur qui vient d’être peint.
Le projet de Da Yin Hang l’envisage à la fois comme façade extérieure et comme revêtement intérieur en raison de son aspect très élégant, facile à combiner avec différentes couleurs : une couleur passe-partout qui laisse le champ libre aux exigences stylistiques et de design les plus variées.
Pour son application en façade, Calce – comme toutes les collections Laminam – garantit des performances techniques supérieures telles que le maintien des caractéristiques originales de la surface, même lorsqu’elle est exposée à des températures élevées, au gel et aux rayons UV.
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