En architecture aussi, la durabilité est mouvement.
Il est des éléments dans la vie, qui semblent tout aussi désirables qu’incompatibles : un vêtement pratique et sexy, ou la satisfaction d’un plat gourmand et sain. Curieusement, aujourd’hui, dans la perception commune, la durabilité fait partie de ces concepts.
Combien d’entre nous, en entendant le mot « écologie », visualisent immédiatement des prés qui s’étendent à l’infini, avec la rosée du matin encore accrochée aux fils d’herbe fraîche, comme si un comportement durable n’était possible que dans un cadre de nature sauvage ?
Eh bien – surprise ! – la véritable durabilité en 2022 est technologique, smart et adore la science.
Mais que signifie vraiment « architecture durable » ?
Le mot anglais sustainability le dit mieux : soutenir. C’est-à-dire empêcher que quelque chose – dans ce cas notre chère planète Terre – ne s’effondre. Et cette planète, l’aimer est un devoir : c’est la seule que nous avons ! C’est avec un esprit efficace de synthèse que l’architecte et designer Enzo Calabrese le conceptualise en architecture : « L’être humain consomme le capital de la Terre plus rapidement que la capacité de la nature de se régénérer. Une maison durable ne ronge pas la biocapacité de la planète, mais s’harmonise avec elle, qui peut alors la ‘soutenir’. »
L’architecture durable parvient à maintenir en équilibre les deux plateaux de la balance : d’un côté, les exigences des personnes qui devront habiter dans cet édifice, et de l’autre, le droit de l’environnement à ne pas être pollué, abîmé et pillé.
Autrefois, on pensait que ces deux exigences étaient incompatibles : de là découlait la réduction des consommations le plus possible, quelles qu’elles fussent. Et évidemment, c’était difficile, car vivre signifie consommer des ressources : eau, aliments, sol, matériaux…
Aujourd’hui, nous avons compris que nécessités humaines et nécessités naturelles peuvent cohabiter, voire se faire du bien réciproquement. Le mot clé est devenu : responsabilité. Et l’outil phare est l’innovation technologique.
Durabilité comme condition pour la croissance
Chez Laminam, l’innovation durable est une des lignes directrices du développement visant l’excellence. En 2021, l’entreprise a adopté une politique intégrée Qualité/Environnement/Sécurité, a obtenu la Certification environnementale ISO 14001 pour les établissements italiens et a étendu la Certification EPD à tous les produits ; elle a terminé l’étude de l’empreinte carbone de l’entreprise et a publié son deuxième bilan de durabilité.
La contribution à la création d’édifices « verts » n’est que la partie visible de l’iceberg d’un investissement bien plus radical qui concerne tous les aspects de l’entreprise.
Prenons par exemple deux réalisations comme Villa Geneva, en Suisse, et Vanquish, en Australie. Les deux conçoivent la durabilité comme une coopération entre projet de l’édifice et choix conscient des matériaux, le tout pour obtenir le moindre gaspillage de ressources et le meilleur bien-être pour ses habitants.
Villa Geneva est une résidence située dans un quartier vert et silencieux de Genève. Le design de la façade s’articule autour d’une composition de corniches conçue pour protéger des rayons du soleil pendant les mois les plus chauds ; la température est contrôlée de manière naturelle (plus de bien-être), éliminant ainsi la nécessité de climatisations (moins de gaspillage).
Technologie à l’avant-garde également pour Vanquish, la première « maison passive » de Brisbane. « Passive » signifie saine, silencieuse et efficace du point de vue énergétique : une température constante de 23 degrés toute l’année, à travers une combinaison intelligente de systèmes d’isolation et ventilation haute performance.
Les deux édifices comprennent des produits Laminam à l’intérieur : Collection Nero pour les corniches de Villa Geneva et I Naturali Diamond Cream pour l’îlot de quatre mètres carrés de la cuisine de Vanquish.
Tout ce que vous pouvez imaginer, la nature l’a déjà créé
La durabilité n’est pas une découverte de ces dernières années, mais un parcours constellé d’intuitions, avancements, révisions, remises en question et puis de pas en avant. L’important est de ne jamais s’arrêter et d’unir conscience historique et conceptuelle à l’attention envers les dernières nouveautés.
Croissance durable signifie agir dans le respect du territoire ; chez Laminam, l’usage étendu du photovoltaïque pour l’autogénération d’énergie verte s’ajoute à l’électrification du processus de production et de la logistique.
La logique selon laquelle un édifice peut déterminer non seulement un impact nul sur l’environnement, mais même une contribution positive, est ce qui a guidé la mise au point d’innovations comme Ambience, le traitement de Laminam. Grâce à une combinaison de dioxyde de titane et de particules collatérales, les plaques traitées avec Ambience activent, au contact avec la lumière (solaire et artificielle) un processus naturel qui absorbe les substances polluantes présentes dans l’air et dans l’eau, les transformant en substances sans danger pour la santé de l’environnement et des personnes. Un effet secondaire positif est la purification contre les bactéries, champignons et moisissures. Des surfaces plus saines, donc, plus propres et plus « vertes », dotées d’une esthétique qui garde toute la préciosité des surfaces naturelles.
Durabilité : la destination, c’est démarrer
Parce qu’il n’existe pas encore – et il n’existera probablement jamais – un lieu d’arrivée certain. Les technologies liées à la durabilité sont mises à jour constamment, et c’est la nature même, par certains aspects, qui est toute à explorer. Et puis le monde change : la société, le cours de l’histoire, la hiérarchie des valeurs, les besoins…
Nous changeons, nous, dans notre manière de nous définir en tant que personnes.
Comme tout pionnier qui se respecte, se sentir en voyage est l’esprit avec lequel Laminam rencontre le thème de la durabilité. Certains résultats, il est vrai, ont été atteints, et ils parlent d’eux-mêmes : depuis le « Bilan de durabilité 2020 » plus de 15 certifications (de gestion, environnementales, de produit, contact alimentaire) et un usage tangible concernant le recyclage (chaque surface, selon son type, contient jusqu’à 40 % de matériel recyclé pré-consommation provenant des déchets précuisson dans le cycle industriel de l’entreprise), de l’économie énergétique (726 000 kWh autoproduits), de la réduction du gaspillage (53 000 mètres cubes d’eaux usées traitées et remises en circulation). Des chiffres et des faits concrets, qui représentent des étapes importantes d’un chemin qui est encore en plein essor.
Dans la vidéo suivante, le mantra qui nous guide est : production et consommation responsables, pour la santé et le bien-être de tous – planète comprise.